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 SHAOLIN

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ELODIE
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ELODIE


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MessageSujet: SHAOLIN   SHAOLIN EmptyLun 3 Avr - 12:24

Les Arts Martiaux sont apportés en Chine par le moine bouddhiste Bodhidharma au VIe siècle. Le style Shaolin Orthodoxe est le seul style organisé et reconnu bouddhiste jusqu'au XVIIIe siècle, bien que nombre de techniques éparses se soient développées depuis des siècles. Il existe par ailleurs des styles taoïstes (comme celui de l'Ecole du Wu Tang, apparue au XIe siècle). L'expression "Temple Shaolin" recouvre l'ensemble des préceptes et de la tradition du Kung Fu de style Shaolin Orthodoxe, et non le seul monastère du même nom, berceau de la tradition. Au XVIIIe siècle, en effet, l'Ecole s'était étendue bien au delà de ses murs. Le style Pei Mei est issu du Temple Shaolin.




Bodidharma
Boddidharma
Sous l'influence des philosophies bouddhistes, taoïstes et confucianistes, deux grandes Écoles virent le jour : l'École Shaolin et l'École Wu Tang. La première était fondée sur la philosophie bouddhiste, tandis que la seconde embrassait la pensée taoïste. L'École Shaolin fit son apparition au VIe siècle après J.C., bien avant son homologue taoïste qui, elle, émergea au XIe siècle. L'avènement du Kung Fu Shaolin fut marqué par l'arrivée du moine bouddhiste d'origine indienne Bodhidharma au Temple Shaolin. Né en 483 après J.C., troisième fils d'un roi brahmane du clan des Sardili et éduqué selon les normes de l'époque, cet érudit était versé dans les arts, la politique, les sutras, ainsi que les techniques de guerre.

Âgé d'à peine trente ans, il quitta le confort princier pour se consacrer à une vie religieuse dans le but de connaître l'Illumination. Moine à la renommée fameuse, il se rendit en Chine pour y propager les enseignements de Bouddha, comme beaucoup de ses homologues indiens à l'époque des Trois Royaumes (220 à 265 de notre ère).

Bodhidharma, alias Tamo, fut reçu au temple Kuan dans la province de Guangdong (Canton) vers 527 après J.C. Le gouverneur de Guangzhou, chef lieu de cette province, le recommanda alors à l'Empereur Liang Wu. Son passage à Nanjin ne fut que très bref, la légende relatant que l'Empereur n'apprécia guère le discours de Tamo. Il reprit ainsi la route en direction de Luoyang, son pèlerinage prenant fin au Monastère Shaolin, à quelques kilomètres de la capitale. Alors qu'il y enseignait le bouddhisme Chan (plus connu sous la désignation japonaise Zen) depuis plusieurs années, Bodidharma constata que la piètre santé des moines ne leur permettait pas d'élever leur conscience et d'atteindre l'Illumination. Leur mode de vie, axé sur la méditation, négligeait l'aspect physique du corps. Consterné, Tamo se retira dans une grotte et y médita pendant plusieurs années. Comme le veut la légende, c'est de ces neufs années d'isolation que naquirent les trois livres qui constituent à ce jour la plus ancienne preuve d'un système de connaissances structuré et complet dans le domaine des Arts martiaux en Chine.


Origines du Kung Fu
On trouve la trace des origines du Kung Fu dans des écrits antiques datant des Royaumes Combattants (-403 à -222): ceux-ci révèlent l'existence de techniques de combat, à mains nues et avec armes. Les récits de bataille de cette époque témoignent de l'organisation élaborée des armées et de l'efficacité redoutable de ces guerriers. Les Écoles de Kung Fu n'existant pas encore, ces techniques, développées à l'origine pour des besoins militaires, étaient enseignées par des personnages très divers, sollicités ad hoc par les empereurs. Il fallut plusieurs siècles avant qu'apparaisse une École de Kung Fu, c'est-à-dire une organisation structurée dont l'engagement était de maintenir, propager et développer l'Art martial.

Les trois livres
Les trois ouvrages traitaient des trois aspects de l'être humain selon la conception traditionnelle orientale : les corps physique, énergétique et mental. Le premier livre, le Livre de la transformation des muscles et des tendons (en cantonnais Yi Kin King), exposait des exercices de base permettant d'améliorer la robustesse et la souplesse du corps, ainsi que des techniques de combat. Le deuxième livre, le Livre du lavement de la moëlle, portait sur des exercices énergétiques. Le troisième recueil était consacré au travail spirituel. À son retour, Bodhidharma enseigna ces techniques aguerrissant à la fois le corps et l'esprit. Soumis à un entraînement régulier, les moines améliorèrent leur condition physique et leur santé. Ils purent ainsi poursuivre leur travail quotidien avec plus de vigueur et leur travail spirituel avec plus de conviction.

Détruit et reconstruit
L'apprentissage de techniques de combat les dota de moyens de défense contre les attaques de bandits de grands chemins et contre les assauts des monastères en temps de guerre. Détruit et reconstruit à maintes reprises, harcelé par certains Empereurs, favorisé par d'autres, soumis aux jeux d'influence entre intrigants taoïstes, confucianistes ou bouddhistes en lutte pour l'attention impériale, le Temple Shaolin survécut à des siècles de querelles politiques. Il grandit en importance politique, économique et sociale, et acquit même une grande renommée grâce à ses moines, combattants puissants, défenseurs des démunis et des opprimés, et qui se sont illustrés dans plusieurs grandes batailles, marquant ainsi l'histoire impériale de leurs glorieux exploits.


Li Shimin
Prospérité
Au début de la dynastie des Tang (618 - 907), les moines jouèrent un rôle décisif dans la subjugation du Général Wang Shichong par Li Shimin (règne de 626 à 649). En témoignage de sa reconnaissance, l'Empereur (aussi connu sous le nom de Tai Tsung) dota le monastère d'un domaine plus étendu et l'autorisa à lever sa propre armée. Le temple accrut sa réputation, sa prospérité, et devint sous les dynasties Yuan (1277 - 1368) et Ming (1368 - 1644) un centre éminent de pratique des arts martiaux.


Chiang Lung
La fin du Temple
Au début de la dynastie des Ching, sous le règne de Kan Shi (1661 à 1722 après J.C.), Empereur tolérant, favorable au développement de toutes les religions, le Temple Shaolin demeurait un centre d'arts martiaux puissant dont la renommée attirait bon nombre d'étudiants. Parmi ces étudiants, plusieurs étaient des partisans de la dynastie déchue des Ming. Entraînés aux techniques de combat les plus efficaces, ces rebelles représentèrent rapidement une menace sérieuse pour le pouvoir. L'Empereur Kan Shi dut par conséquent réprimer sévèrement le Temple Shaolin lorsque ce dernier se révéla être un foyer de résistance favorable à la dynastie des Ming. Son petit-fils, l'Empereur Chian Lung (1736 à 1796 après J.C.), organisa de nouvelles expéditions punitives contre le temple. Les trahisons successives ajoutées au nombre croissant de sociétés secrètes rebelles liées de quelque façon au Monastère, menèrent à la destruction totale du temple et au massacre des moines, hommes et femmes. Seuls cinq Grands Maîtres survécurent, les "Cinq Invincibles" : Chi Thien Su, Phung Dao Duc, Mieu Hien, Pei Mei et Nou Mei (Ng Mui).

PHILOSOPHIE: REGLE DE JADE

La règle de Jade
Cette règle constitue le mode de penser propre à notre École. Elle est affichée dans l'École afin de rappeler aux élèves le sens de leur pratique. Elle a été rédigée par le Grand-Maître Nam Anh et reflète sa pensée, sa philosophie.





Comprendre l'essence de la vie et de la mort et vivre en conformité avec les lois naturelles qui en découlent par le culte indispensable de la valeur individuelle et de la personnalité Vraie de l'être humain.




Vénérer la primauté de la Grande Voie et entre autres, respecter et reconnaître l'autorité des grands-maîtres et des enseignants.




Promouvoir activement notre philosophie et la belle science des arts martiaux par la Voie Royale, empreinte d'humanité et de tolérance, dans le respect du patrimoine culturel oriental.




Garder l'esprit ouvert à la recherche et à la considération d'autres dimensions éthiques, scientifiques et philosophiques.




Cultiver intensément les sentiments noble d'amour, de fraternité et de solidarité dans une communion parfaite émanant de soi.




Entrevoir un long cheminement, donc savoir préparer l'esprit par la loyauté, et le corps par la persévérance.




Lutter contre toute cause de déséquilibre de l'ordre naturel et contre toute atteinte à notre discipline philosophique en se gardant d'égocentrisme, de jalousie, et de toutes discriminations notamment celles fondées sur la race, le sexe ou la religion.




Éduquer et redresser les autres en tenant compte de leur nature et de leur intelligence.




Vivre dans l'harmonie du ciel et de la terre par la connaissance de la vie et de la mort dans le respect du karma de tous et chacun.

PHILOSOPHIE: LES 5 RESPECTS

Les Cinq respects et le salut
Au début et à la fin de l'entraînement, le salut marque les manifestations des quatre premiers Respects :



Respect de l'École
L'École est le lieu sacré où l'on pratique la Voie qui mène à l'Illumination.L'École est le sanctuaire de l'enseignement. Ce lieu doit donc demeurer en parfait état de propreté. C'est un refuge, un havre, pour tous.



Respect des Ancêtres
L'autel présent dans l'École symbolise le culte des ancêtres. On se plie à cette cérémonie, non par croyance, mais par respect. Les fondateurs et Grands-Maîtres de l'École sont des entités philosophiques ou réelles qui ont forgé l'ensemble du système que nous pratiquons. Ils peuvent nous aider dans notre pratique quotidienne, donnent courage et volonté et nous rappellent que nous ne sommes pas seuls à suivre le chemin difficile de la Voie Royale des Arts Martiaux. Seuls les Maîtres sont autorisés à toucher l'Autel, par respect pour les Ancêtres.



Respect du Grand Maître et des enseignants
Le Grand-Maître incarne et représente l'Enseignement ainsi que la tradition culturelle et ancestrale. On doit un respect inconditionnel au Grand-Maître. Son rang et le désir d'apprendre de lui, l'imposent. Les enseignants, lorsqu'ils ne sont pas Maîtres eux-mêmes, jouissent d'une autorité limitée. On leur doit néanmoins le respect ; cela constitue, en outre, une reconnaissance du système hiérarchique.Ils sont le trait d'union entre les élèves et le Grand-Maître. Respecter l'enseignant, c'est respecter indirectement le Grand-Maître.



Respect du site d'entraînement
Le lieu de pratique reçoit "le sang, la sueur et les larmes" des pratiquants, dans la lutte du corps et de l'esprit. Il est l'espace de la persévérance. Les pratiquants doivent donc ainsi nécessairement appliquer les règles de sécurité et de salubrité aptes à maintenir la vocation suprême du site.



Respect des Armes et de l'équipement
Les armes ne sont pas mauvaises en soi, tout dépend de leur utilisateur. Elles constituent le prolongement du corps dans l'entraînement. Elles deviennent des compagnons de route et permettent au pratiquant de progresser. On salue les Armes avant de les utiliser.
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